La calvitie masculine commune est une évolution génétique qui peut être freinée par des traitements médicamenteux. Toutefois, en dernier recours, les hommes particulièrement prédisposés à la perte de cheveux et ne parvenant pas à un résultat satisfaisant par le biais de la chimie, optent pour les implants capillaires. L’opération, relativement onéreuse mais très efficace, peut, dans certains cas, être optimisée par la prise de médicaments antichute.
Prendre du Propecia après une greffe de cheveux
Parmi les traitements chimiques permettant de lutter contre la chute de cheveux, le Propecia® est le plus utilisé. Son principe actif est le Finastéride. Cette molécule contribue à la diminution du taux de DHT dans le sang. La DHT, acronyme de la dihydrotestostérone, est une forme de testostérone transformée par l’enzyme 5-alpha réductase. La présence trop importante de DHT accélère localement la chute des cheveux.
La prescription de Propecia permet donc de ralentir ou stopper la chute des cheveux primitifs, en faisant baisser le niveau de DHT, ce qui aboutit à une redensification progressive des zones de calvitie postérieure dans certains cas. Mais le Propecia n’a aucune action sur les cheveux qui ont été greffés. Les cheveux greffés repoussent toujours de manière définitive même sans prise de Propecia. Toutefois, la prise de la molécule suite à une greffe, à raison d’un milligramme par jour, peut aider à densifier les zones de cheveux naturels qui entourent la zone des implants capillaires. Cela permet un maintien de la chevelure, et contribue à un résultat encore plus satisfaisant. L’association, greffe de cheveux et prise de Finastéride durant plus de 6 mois après l’opération s’avère particulièrement efficace sur les hommes qui souffrent d’une alopécie androgénétique.
Des traitements contre les effets postopératoires
Une greffe de cheveux réalisée par un spécialiste est une opération sans risques, avec des suites postopératoires peu invalidantes et d’une durée très courte. Toutefois, certains traitements médicamenteux sont prescrits par prudence et pour soulager le patient lorsque les effets de l’anesthésie s’estompent ainsi que durant la phase de cicatrisation.
Le praticien peut notamment prescrire des antibiotiques, un traitement d’une semaine à suivre impérativement jusqu’au terme, afin d’éviter tous risques d’infection.
Lorsque les implants capillaires concernent la partie antérieure de la tête, un gonflement du front et des yeux peut survenir 2 jours après l’intervention et disparaître rapidement sans aucune conséquence. Le praticien prescrit parfois un anti-inflammatoire, soit préventivement, compte-tenu de la zone greffée, soit pour résorber un gonflement déjà naissant.
Des comprimés antalgiques classiques peuvent être prescrits pour soulager les tiraillements dus à la cicatrisation.