D’abord il faut savoir qu’un cheveu a un cycle de vie qui lui est propre. Comme nous, il nait, grandit, puis meurt. Le follicule pileux, dans lequel nait le cheveu, est programmé pour effectuer environs 25 à 30 cycles (d’une durée d’environ 2 à 7 ans en moyenne) au cours de la vie d’un individu.
L’alopécie androgénétique est une pathologie du cuir chevelu qui touche particulièrement les hommes, mais aussi les femmes. En cause ? A la fois une prédisposition génétique – certains gènes seraient en effet impliqués – et les hormones mâles, plus particulièrement la testostérone (ce qui explique pourquoi les femmes sont moins touchées car elles en sécrètent moins). Dans notre métabolisme, cette hormone se transforme en DHT, ou dihydrotestostérone, laquelle va agir sur le follicule pileux. Ce phénomène va emballer le cycle du cheveu, qui va raccourcir, aboutissant à une miniaturisation des cheveux devenant de plus en plus fins avant de disparaître totalement. Ainsi lorsque le follicule n’est plus en mesure de produire de nouveaux cheveux on devient chauve.
Chez l’homme, la calvitie débute généralement par une récession de la ligne capillaire, des golfes temporaux qui se creusent et/ou une perte de densité au niveau du vertex. Ces différents stades de calvitie sont catégorisés dans ce qu’on appelle l’échelle de Norwood-Hamilton. Au stade le plus avancé, le crâne est entièrement glabre, et seule la couronne hippocratique demeure intacte (sur les côtés et l’arrière de la tête).
Chez la femme, le phénomène de chute de cheveux est différent. Il se caractérise par une perte plus diffuse, souvent sur l’intégralité du crâne, qui débute au niveau de la raie médiane sur le sommet du crâne.
La calvitie, que ce soit chez l’homme ou chez la femme, peut être source d’inquiétude ou d’angoisse et de mal être. Rares sont ceux et celles qui vivent bien cette perte de cheveux parfois subite, mais aussi progressive, et qui peut aussi apparaître de façon très précoce, vers 20/25 ans.