Dans une société où la chevelure est un élément de séduction de premier ordre, bon nombre de femmes vivent difficilement les conséquences de l’alopécie. Ce problème esthétique les incite à consulter un spécialiste pour se faire recommander un traitement, la chirurgie capillaire notamment. Mais existe-t-il d’autres solutions pour les femmes qui s’opposent au recours à la chirurgie ? C’est ce dont il est question dans la présente rubrique.
Alopécie féminine et masculine
La perte de cheveux chez la femme comme chez l’homme, lorsqu’elle est excessive, est ni plus ni moins considérée comme une véritable catastrophe difficile à tolérer. Par contre, s’il est quasi impossible pour monsieur de faire obstacle à cette gênante situation souvent héréditaire, l’alopécie – moins fréquente chez la femme et se présentant généralement sous la forme d’une perte diffuse des cheveux, plus spécifiquement au niveau du front – est réversible pour madame.
Les causes d’une perte de cheveux
Dans des conditions normales, la perte de cheveux chez la femme s’établit à plus ou moins cent cheveux quotidiennement. Une perte excessive peut être due à des maladies ou infections, à des changements hormonaux, à la ménopause, au vieillissement ou encore à l’hérédité. Dans certains cas en effet, la chute importante et excessive des cheveux est prévisible.
Appelée alopécie androgénétique, elle débute vers la vingtaine chez 3 % des femmes. Vers la quarantaine, 17 % des femmes souffrent de la perte de cheveux héréditaire et à partir de 60 ans, une femme sur quatre sera confrontée à ce phénomène. Chez l’homme, l’alopécie androgénique peut se traduire par l’apparition de cheveux beaucoup plus fins au sommet du crâne et d’une chute soudaine de leurs cheveux.
Se laver les cheveux avec des shampoings de mauvaise qualité peut endommager considérablement vos follicules pileux et troubler le cycle de vie de vos cheveux. L’offre de shampoings est large mais pas toujours authentique, certains estiment réparer les cheveux secs, cassants et clairsemés mais aussi redonner de la brillance, catalyser la reconstruction capillaire, fortifier les pointes… Les shampoings ne font pas tout ce qu’ils déclarent, certains sont mêmes à éviter impérativement.
L’importance d’intervenir rapidement pour contrer l’alopécie féminine
Dès les premières constatations d’une perte de cheveux massive, il est essentiel de consulter un spécialiste des cheveux sans délai pour qu’il puisse intervenir dès le début, alors que les follicules sont encore en mesure de produire des cheveux. Il est de loin plus aisé de ralentir la perte de cheveux chez la femme que de tenter de les faire repousser.
Les solutions non chirurgicales pour ralentir la perte de cheveux chez la femme
Plusieurs traitements (voir les traitements médicaux contre la calvitie) peuvent être offerts aux femmes qui ne souhaitent pas recourir à une intervention chirurgicale. Afin de limiter la perte de cheveux lorsque celle-ci est peu importante, des produits et compléments alimentaires contenant des nutriments, des acides aminés soufrés, le zinc, la biotine, les vitamines B5 et B6 constituent des propositions de traitement intéressantes.
Pour l’alopécie androgénétique de la femme, des médicaments anti-androgènes ou bloqueurs d’hormones peuvent contribuer à limiter voire à freiner la chute de cheveux totalement. L’objectif de ces traitements est de faire obstacle à la testostérone qui peut provoquer la perte de cheveux chez certaines femmes dont les cheveux présentent une plus grande vulnérabilité face aux androgènes.
Le Minoxidil en application locale ainsi que certains médicaments à visée hormonale tels que l’Androcur font partie des traitements habituellement prescrits pour fortifier le cheveu, ralentir la chute et favoriser la repousse. Les injections locales dans le cuir chevelu sont également une solution pour freiner et enrayer la perte des cheveux.
Dans certaines formes de perte de cheveux chez la femme, il peut être utile d’envisager un traitement par mésothérapie en injectant de manière très superficielle des produits actifs directement au niveau des zones dégarnies ou encore par injection de PRP.